Une étude expérimentale américaine suggère que le plaisir des
femmes à manger un aliment réputé peu diététique s'accentuerait quand un
sentiment de ‘culpabilité’ accompagne sa dégustation.
Comment le mental intervient-il dans le plaisir
de déguster un aliment sucré ou riche, peu recommandé pour la ligne et
la santé ? C'est la question que se sont posés des membres de la Kellogg
School of Management de la Northwestern University de Chicago. Plus
précisément, ces scientifiques dirigés par Kelly Goldsmith ont cherché à
évaluer la façon dont la notion de 'péché' ou 'd'interdit', bref le
sentiment de culpabilité, agissait sur la sensation ressentie une fois
l'aliment dégusté.
Pour cela, les chercheurs ont mené une petite
expérience incluant 40 femmes divisées en deux groupes comptant le même
nombre de participantes. Ils ont ainsi fait feuilleter au premier groupe
des magazines ‘santé’ illustrés, prônant une nourriture saine et
légère, et au second, des magazines sans rapport avec ce type de
préoccupation. Puis, ces 40 personnes ont eu à goûter une barre
chocolatée, et à se prononcer sur le plaisir qu’elles en ont retiré.
Résultats
: les chercheurs ont observé que les femmes du premier groupe ont
montré une satisfaction de 16% supérieure à celle éprouvée par les
individus du second groupe. Une différence clairement associée au
sentiment de culpabilité né de la lecture des magazines 'santé', selon
les chercheurs. En effet, ceux-ci expliquent que le sentiment de manger
un aliment qu'elles ne "devraient" pas, accroitraient la sensation de
plaisir chez les femmes.
"Si vous faites la promotion de
votre produit comme étant ‘sans culpabilité’, l’effet peut être de
diminuer implicitement la perception du goût en abaissant l'attente de
plaisir. Expérimenter la sensation de culpabilité peut accroître le
plaisir…", conclut Kelly Goldsmith.
femmes à manger un aliment réputé peu diététique s'accentuerait quand un
sentiment de ‘culpabilité’ accompagne sa dégustation.
Comment le mental intervient-il dans le plaisir
de déguster un aliment sucré ou riche, peu recommandé pour la ligne et
la santé ? C'est la question que se sont posés des membres de la Kellogg
School of Management de la Northwestern University de Chicago. Plus
précisément, ces scientifiques dirigés par Kelly Goldsmith ont cherché à
évaluer la façon dont la notion de 'péché' ou 'd'interdit', bref le
sentiment de culpabilité, agissait sur la sensation ressentie une fois
l'aliment dégusté.
Pour cela, les chercheurs ont mené une petite
expérience incluant 40 femmes divisées en deux groupes comptant le même
nombre de participantes. Ils ont ainsi fait feuilleter au premier groupe
des magazines ‘santé’ illustrés, prônant une nourriture saine et
légère, et au second, des magazines sans rapport avec ce type de
préoccupation. Puis, ces 40 personnes ont eu à goûter une barre
chocolatée, et à se prononcer sur le plaisir qu’elles en ont retiré.
Résultats
: les chercheurs ont observé que les femmes du premier groupe ont
montré une satisfaction de 16% supérieure à celle éprouvée par les
individus du second groupe. Une différence clairement associée au
sentiment de culpabilité né de la lecture des magazines 'santé', selon
les chercheurs. En effet, ceux-ci expliquent que le sentiment de manger
un aliment qu'elles ne "devraient" pas, accroitraient la sensation de
plaisir chez les femmes.
"Si vous faites la promotion de
votre produit comme étant ‘sans culpabilité’, l’effet peut être de
diminuer implicitement la perception du goût en abaissant l'attente de
plaisir. Expérimenter la sensation de culpabilité peut accroître le
plaisir…", conclut Kelly Goldsmith.